Origine de la profession de garçon de café
Le café dans sa forme actuelle nait au XVIII siècle. C’est un lieu de rencontre, de convivialité où les citadins viennent lire le journal échanger leurs opinions en sirotant une limonade ou un café. Le garçon de café, qui apporte les boissons devient un personnage très apprécié sur lequel se fonde tout un mythe. Son costume s’impose sous le second empire. Vêtu d’une chemise blanche, d’un pantalon noir et de son traditionnel tablier il incarne la tradition du mode de vie à la française. Le garçon de café est une véritable institution, garant d’une certaine parisianité aujourd’hui en voie de perdition.
Conditions d’accès à la profession
En France par exemple, il existe des C.A.P. de formation à la profession de serveurs. La plupart des serveurs n’ont pourtant pas suivi de formation à ce métier. Ce sont souvent des personnes peu qualifiées ou des étudiants finançant leurs études. Les établissements les plus prestigieux exigent que leur employés aient suivi une formation les préparant à exercer des responsabilités pour une clientèle exigeante.
Qualités requises
Le Garçon de café doit mémoriser les commandes, serpenter entre les clients et les tables tout en tenant son précieux plateau en équilibre. Le métier requiert ainsi une résistance à la position debout ainsi qu’une certaine endurance. Il doit savoir garder son sang froid et son sourire même en cas d’affluence. Les tenanciers de café recrutent des individus motivés prêts à se sacrifier.
Rémunération
En France le salaire fixe est maigre, il correspond généralement au SMIC auquel s’ajoutent les pourboires. Dans certains pays, les serveurs sont exclusivement rémunérés avec les pourboires. Traditionnellement le client est invité à laisser 10% de la note au serveur.
Evolutions de carrière
Les perspectives d’évolution de carrière sont séduisantes pour les serveurs les plus motivés; qui même sans formation peuvent rapidement diriger une équipe.
Le café dans sa forme actuelle nait au XVIII siècle. C’est un lieu de rencontre, de convivialité où les citadins viennent lire le journal échanger leurs opinions en sirotant une limonade ou un café. Le garçon de café, qui apporte les boissons devient un personnage très apprécié sur lequel se fonde tout un mythe. Vêtu d’une chemise blanche, d’un pantalon noir et de son traditionnel tablier il incarne la tradition du mode de vie à la française. Le garçon de café est une véritable institution, garant d’une certaine parisianité aujourd’hui en voie de perdition.
Le garçon de café doit mémoriser les commandes, serpenter entre les clients et les tables tout en tenant son précieux plateau en équilibre. Reposant sur ses mollets d’acier, il est pressé toujours pressé mais ne court pas, il doit rester courtois et élégant pour recevoir son pourboire et honorer son métier auquel il est attaché. En France, il reçoit désormais un salaire bien que les pourboires lui permettent de compléter son revenu. Venus d’horizon différents, les garçons de café ont un profil varié bien que tous soient unis par la fierté d’appartenir à une profession ancrée dans la tradition. Leur syndicats sont puissant et possèdent une forte capacité de mobilisation. Des écoles de formations ont été crées pour les jeunes se destinant à cette carrière afin de donner les compétences et les astuces d’un métier souvent harassant.
La profession s’est ouverte aux étudiants qui y trouvent une opportunité de boucler leur fin de mois. Le garçon délaisse dans certains cafés son costume traditionnel pour revêtir une tenue plus décontractée s’éloignant de l’image d’Epinal qui lui colle au tablier.
Bien qu’on loue sa mémoire, son sens de l’équilibre, son habilité le garçon de café manque cruellement de reconnaissance. Cette course est ainsi l’occasion de rendre hommage à ses équilibristes.